Le Renault Alaskan arrive en concession : quand le malus n'existe pas

Entre 2010 et 2016, les ventes de pickup ont tout simplement doublé en France. Et la croissance ne faiblit pas si l'on en croit la dynamique de la catégorie où bon nombre de nouveaux entrants pointent le bout de leur benne. Parmi eux, un certain Renault Alaskan qui entend proposer une alternative aux stars habituelles, comme le Ford Ranger, le Mitsubishi L200 ou... le Nissan Navara, qui n'est autre que le cousin de l'Alaskan.

Ces derniers mois, nous avons fortement causé pickup. Nouveau Volkswagen Amarok, Fiat Fullback, Mercedes Classe X ou encore renouvellement du Ford Ranger, le marché est extrêmement dynamique en comparaison des utilitaires, qui restent plus longtemps au catalogue. Evolution stylistique évidente avec des présentations plus modernes mais aussi en matière de tenue de route et de confort. Il n'y a qu'à pour cela regarder l'intérieur d'un Mercedes Classe X pour se dire que nous sommes désormais loin du pickup aux garnitures absentes et aux parties en tôle apparente. Le pickup se doit d'être au niveau d'une voiture particulière, et c'est justement là que son public se trouve de plus en plus : les particuliers.

Il faut dire que le pickup présente un avantage énorme sur un gros SUV équivalent : l'absence de malus. Sur notre Renault Alaskan, cela se traduit par une économie allant de 4000 à 7890 € selon la version choisie. Un argument forcément imbattable...

Et Renault n'a pas eu besoin de se retourner le cerveau trop longtemps pour concevoir l'Alaskan qui reprend la base du Nissan NP300. Actuellement, nous avons donc trois dérivés du même véhicule : Alaskan, NP300 et Classe X.

Le pickup au losange se démarque par sa présentation spécifique, mais c'est à peu près tout. Les mécaniques sont reprises du Nissan, à savoir le 2.2 diesel en 160 et 190 ch, avec au choix la boîte manuelle ou automatique (uniquement sur 190 ch). Pour le moment, le seul handicap du Renault est de n'avoir qu'une seule variante, à savoir la double cab, alors que le Nissan dispose de la cabine simple ou de la king cab rallongée. Mais cela ne saurait tarder pour l'Alaskan, dont les tarifs débutent à 36 860 €.

Il reste maintenant à savoir combien de temps le gouvernement laissera le passe-droit du malus aux pickups...